Résumé
Publié à l'occasion d'une exposition organisée à la Fondation Maeght en 2013 par B.-H. Lévy, cet essai explore les rapports ambivalents entre la philosophie et l'art pictural. Six thématiques découpent ce récit qui montre comment la pensée occidentale a tour à tour mis en forme, rejeté et pris pour modèle la peinture.
Quatrième de couverture
Qu'en est-il, au juste, du conflit - ou de la complicité - plus que millénaire entre peinture et philosophie ? Sont-elles des rivales ou des alliées au regard de la vérité (ou des vérités...) dont elles se veulent les messagères ? Et ce souci, qui reste l'horizon ultime des artistes et des penseurs, est-il de même nature ? C'est pour répondre à ces questions - ou, mieux, pour les poser - que la Fondation Maeght a offert à Bernard-Henri Lévy la possibilité de réunir, tout au long de l'été et de l'automne 2013, une centaine d'oeuvres d'art, anciennes, modernes et contemporaines. Ces oeuvres - avec lesquelles il entretient un commerce inséparable de sa réflexion générale - il les a choisies, disposées, commentées. Du Tintoret à Pollock, de Cranach l'Ancien à Basquiat en passant par Magritte ou Guy Debord, elles composent un territoire imaginaire dont l'originalité ne manquera pas de provoquer ou de séduire. Ce livre accompagne cette exposition. Il en est le mode d'emploi philosophique et iconographique. Mais il va au-delà. Et propose le récit, vivant, amical, conceptuel, d'une «aventure» dont les enjeux décident secrètement de nos destins.