Les premières années de la vie d'Eugène Grindel (dit Paul Eluard, 1895-
1952) sont marquées par la maladie et les visions d'horreur de la guerre. Il
rédige alors quelques poèmes témoignant du rejet de la haine et de la terreur.
A la fin du conflit, il fréquente
André Breton,
Aragon,
Soupault,
Tzara...
D'abord adepte du
mouvement
Dada, il prend part, par la suite, au
surréalisme. Au sein du groupe, il réalise bon nombre de ses poèmes
autour du thème de l'amour (Capitale de la douleur, 1926, où l'on
retrouve le poème La courbe de tes yeux). En 1938, Eluard se dégage du surréalisme pour intégrer le Parti
communiste. Sa poésie se veut alors plus engagée et, durant la
Seconde
Guerre mondiale, montre clairement sa position
résistante (Poésie et Vérité, 1942). Poète humaniste militant contre
l'injustice, la haine et l'horreur et prônant l'amour dans un vers fluide et
profond, Paul Eluard s'éteint en 1952.
En aquestes sessions, coordinades
per Antoni Clapés del Cafè Central, anem desgranant algunes
particularitats dels poetes amb els seus
traductors, i ho il•lustrem
amb textos, que llegim en original i
català.
Entrada lliure