Il n’existe, dans la langue des anciens Egyptiens, aucun terme désignant le temps, exception faite de ses portions (instant, moment, période…). Par contre, l’Eternité avait deux noms et deux aspects.
Quant à leur calendrier, conçu vraisemblablement à la fin du 5ème millénaire avant J.C., il fait apparaître un souci de notations précises, tant administratives (cadastrales par exemple), commerciales (expéditions de marchandises…) que religieuses (fêtes, rituels…).
Ce calendrier, qui parut si commode aux auteurs classiques, combinait quatre cycles naturels que les spécialistes (les prêtres horaires) observaient quotidiennement : lunaire, solaire, stellaire et agricole.