L’association et la revue CAFÉ sont nées en 2019 à l’Inalco, l’Institut
National des Langues et Civilisations Orientales. Porté par des
traducteur·ices, alors étudiant·e·s en langues aussi diverses que
l’arabe, le coréen, le hongrois, le chinois et le kurde, le projet
s’ouvre à toujours plus de diversité : au swahili, à l’inuktitut, au
tamoul ou encore au breton. Chaque numéro de la revue CAFÉ est une
Collecte Aléatoire de Fragments Étrangers : autour d’un thème choisi,
elle rassemble des textes littéraires courts traduits depuis ces langues
minorées.
FOYER. Vous revoilà. Je ne saurais
dire ma joie de vous revoir. Quoi de mieux qu’une compagnonne ou qu’un
compagnon lorsque l’on est perdu dans une ville inconnue ? Je ne sais
pas ce que je cherche au juste. Peut-être seulement à rentrer chez moi.
Des petites maisons cossues se succèdent. Des centres commerciaux, des
feux de circulation isolés sur un coin de route, à l’ombre des nuages.
Malgré la joie que me procure votre compagnie, quelque chose me titille.
Il n’y a personne ici...
Sur la nouvelle :
"No cregui el que diuen de mi" (Ne
croyez pas ce qu'on raconte sur moi)
Présentation
de sa traduction et lecture bilingue d'un extrait du
récit, en présence de l'auteur, Joan Pons et la traductrice, Agnès
Elmaleh.