C’est un pavillon qui ressemble à tous ceux du lotissement. Ou presque.
Chez eux, il y a quatre chambres. La sienne, celle de son petit frère
Gilles, celle des parents, et celle des cadavres. Le père est chasseur
de gros gibier. La mère est transparente, amibe craintive, soumise aux
humeurs de son mari. Le samedi se passe à jouer dans les carcasses de
voitures de la décharge. Jusqu’au jour où un violent accident vient
faire bégayer le présent. D’une plume drôle et fulgurante, Adeline Dieudonné campe des personnages
sauvages, entiers. Un univers acide et sensuel. Elle signe un roman
coup de poing.